The House of Ghosts and Mirrors (Oz Hardwick).
J’étais dans la magnifique ville de York il y a quelques jours pour assister au lancement du dernier recueil d’Oz Hardwick intitulé “The House of Ghosts and Mirrors”. La lecture était illustrée de photos, d’images du passé du poète qui, loin de distraire, permettait de comprendre mieux, de saisir toute l’émotion contenue dans ces textes sur le souvenir, le passé qui se perd (?) comme la maison de son enfance. ‘When I lifted the floorboards, I found myself / face to face with my father’ écrit le poète évoquant ainsi nos propres souvenirs, les petites choses du quotidien de l’enfant en nous, les gribouillis, les cachettes, les recoins que nous pensions avoir oubliés. Car nous avons finalement tous perdus quelque chose, exilés ou pas : ‘And there’s my father’s house, long gone,/ built upon, disappearing in cloud./, et c’est bien dans ce constat que nous nous reconnaissons. Si les poèmes d’Oz nous “parlent”, c’est que le poète semble nous parler avec une apparente simplicité des choses de tous les jours : ‘In that summer, I discovered leaves/’ et avec une ingénuité et une tendresse désarmante: ‘As a child I always wanted to fly/’ Ce recueil m’a profondément émue. Les anglophones parmi nous le trouveront sur le site de Valley Press.
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Juin 2016
Qui parle de nous ? C’est Claude Vercey dans Decharge (la revue) qui parle de nous. Allez-y: http://www.dechargelarevue.com/De-Leeds-et-d-Ailleurs.html Website by Susie Harkness
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