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Le Blog D’Ailleurs

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Florent Toniello

12/12/2021

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IL NE FAUT PAS LE RÉPÉTER

Je déclamerai sur les seuils pas encore franchis
des chalets de bois hospitaliers

à l'extrême limite des arbres

seuls les chamois seront témoins
de mon concert matinal après
une nuit à cuver une bouteille de génépi

si la chance me sourit me répondra l'écho
il harmonisera mes notes hésitantes 
pour en faire un choral haut perché

je m'époumonerai sans avoir
à en subir les conséquences néfastes
" je préfère la vie a la poésie ! "

Florent Toniello
Vidée vers la mer pleine (Editions Phi)
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Olga Sedakova

11/22/2020

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BALLADE DES JARDINS

Ni d'une oreille de lièvre, ni d'une queue d'écureuil
je ne toucherai l'air : je ne crois pas
à une telle fuite hors d'un million de cellules
au delà de la prison épithéliale.

Dans un jardin, un jardin sans mémoire, 
D'où vous partez, évitant
les mots grinçants fendus,
ma paume est clouée au tronc d'un cerisier.

Et la cerise tiède a mûri près du clou.

Olga Sedakova
(poème traduit du russe par Guislaine Capogna Bardet)



 
 
 
 
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Fernando Pessoa

11/8/2020

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Plutôt le vol de l’oiseau qui passe sans laisser de trace,
que le passage de l’animal, dont l’empreinte reste sur le sol.
L’oiseau passe et oublie, et c’est ainsi qu’il en doit être.
L’animal, là où il a cessé d’être et qui, partant, ne sert à rien,
montre qu’il y fut naguère, ce qui ne sert à rien non plus.


Le souvenir est une trahison envers la Nature,
parce que la Nature d’hier n’est pas la Nature.
Ce qui fut n’est rien, et se souvenir, c’est ne pas voir.


Passe, oiseau, passe, et apprends-moi à passer!


​Fernando Pessoa


 
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October 18th, 2020

10/18/2020

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UNE FLEUR D'OMBRE
 
La peau ombragée du sommeil
clignote
et sous une lune violette
de filles laides
brûlent des fétiches de bois
pour apaiser la fièvre de leurs lèvres
 
Les chauves-souris
viscères volantes de la nuit
se réveillent
et sous leur vol lourd de silence
l’homme parfois  interroge l’ombre
 
Lorsqu’il croit saisir entre ses mains
son visage
ce n’est que la lune
fleur tiède de l’ombre
qu’il embrasse

Marcelle Kasprowicz








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martin payette

10/9/2020

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PETR KRÀL

9/16/2020

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SANS.
C’est l’été; nous fuyons avec le bus, grise étoile,
sous les arbres oubliés un peu. Leurs ombres, des deux
côtés,
s’étalent en taches étonnées sur les façades, échos
de paroles surgies nulle part. Plus loin, dans la nuit des
maisons,
on devine comme un appel d’océan; d’une immensité
distraite qui ne nous attire ailleurs
que pour se détourner, tendant une glace ternie
au rien, sans plus de commentaire. Le piano surnage, noir,
dans un silence encore bourdonnant.
(Il pleut seulement là, sur le bord, où la pluie fait à peine
une robe d’oubli aux corps des femmes,
des femmes qui, trop claires, pleuvent doucement sur nos
chemins.)
On ne hâte rien; toute chose vient à nous quand il est
temps.
Aux arrêts de bus, hagards, nous nous attendons
nous-mêmes,
sans attendre.

Petr Kràl
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vera pavlova

8/31/2020

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Je pose le muguet sur la partition de musique
et je déchiffre le chant du rossignol.
Le rossignol est comme une plante: 
il absorbe l’humidité et fleurit.
Rossignol et muguet sont de la même famille.
Et moi? Serrée dans l’étau de l’alphabet,
le cordon ombilical du langage
m’enlace et m’étrangle.
Darwin, Darwin,
je veux revenir en arrière! 



​Vera Pavlova
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Florent toniello

6/21/2020

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VINGT-DEUX FOIS DIX VERS D’AMOUR
DE LA CHAMANE, SANS JE ET AVEC TOI (1/2)



5. femme éponge suis
sèche à la détente
imbibée d’un rien
m’habille de mollesse
recueille les gouttes
de miel de chantilly
qui pimentent notre enlacement
jamais du côté du grattoir
toujours douce de
succion naturelle
★
6. femme artichaut suis
resserre mes feuilles sur
le trésor poilu de mon cœur
bouillie dans la cocotte-minute
pressée à dix atmosphères
libère les arômes dont on fait
des plats aphrodisiaques
des liqueurs ambrées
à croquer sans modération
plus belle à l’intérieur

Florent Toniello 
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Anna Jouy et valerie harkness

5/19/2020

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On se fait une lune pour repasser nos rêves
Pour avaler nos corps lourds et chauds sur la toile 
En plein soleil du soir 
On se la fait pleine
Et on se la mâchouille jusqu’au souffle de l’aube
 
Une fois Là-haut
Le voyage nous prend
Nous volons 
Le voyage nous tend
Les doigts de l'horizon
Nos songes,
Ces moines silencieux
Versent leurs désirs libérés
 
 Extrait de Ruban, d'Anna Jouy et Valerie Harkness
 ​


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Anna jouy

5/6/2020

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Je suis née avec un mouchoir à mettre au bout d’un bâton pour déjeuner sur l’herbe.
Des quatre coins, j’ai empaqueté le tour de la Terre,
Et des lisières, tissé les ténèbres.
J’ai compris qu’il pouvait contenir l’ensemble indéterminé de mes larmes,
Ou le désagrément des ronces écorche-ventres
Qu’il avait des devoirs de valise, de besace, de garder le pain frais
Ou de m’abriter d’une soif de béret.
Je suis née avec cette étoffe de licier flemmard n’envisageant le monde
Pas plus loin qu’un foulard
Un mouchoir bien à moi, pour le souvenir
Qu’on laisse choir à pied d’homme, si l’amour à pister
Ou d’une seule pomme s’il fallait y cacher le péché
C’est un outil de poche, une boutonnière virtuose
Quand on joue au poète qui raconte les roses
Lorsqu’elles sont éternelles et si fausses parfois.


Anna Jouy (extrait de Ruban, d'Anna Jouy et Valerie Harkness)
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    Juin 2016


    Qui parle de nous ?


    C’est Claude Vercey dans Decharge (la revue) qui parle de nous. 


    Allez-y: http://www.dechargelarevue.com/De-Leeds-et-d-Ailleurs.html


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