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Le Blog D’Ailleurs

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barbara le moëne

5/4/2019

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Villages


​Et même
j'avais l’impression de ne plus vieillir
là-bas
sur l'île ancestrale
même si chacun sait
au fond de soi
que le temps
un jour
le rattrapera

Barbara Le Moëne
Extrait de Malago

​
1 Comment

Caché dévoilé

4/9/2019

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J'ai lu le dernier recueil de Valérie Canat de Chizy et je l'ai aimé. 
Parce que.
On y trouve des animaux, le chat surtout mais aussi l'ours, l'oiseau, l'abeille. La vie qui vit, innocente.
On y retrouve les saisons, la lumière du soleil, l'éclat de l'eau, l'automne (c'est la saison du déclin et plus bas c'est la saison des rencontres).  L'automne et ses feuilles mortes, si belles pourtant (les arbres se teintent/de rouge et d'ocre). 
Valérie CdC fait l'ours (je fais l'ours/je creuse un trou) dont les mots cherchent (dans l'obscurité mais aussi au soleil) à tisser des liens entre eux.
Mission quasi impossible. Donner du sens. Relier beauté et laideur, passé (Toussaint/encore/anniversaire/de papa) et paysages du présent. Finalement, relier l'autre en soi et soi. 
La poésie se faufile dans les paysages et l'écriture de Valérie. Sensible. 
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VALERIE HARKNESS

4/9/2019

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Les mains et les boîtes 
 
Il arrive de se reprendre
de passer  le peigne démêleur
des moments
La main se défait
courant péniblement  sur les minutes lourdes
lestement sur des siècles
Elle débride les paquets ficelés dans le noir
Elle disperse l’air du moment
sur les boîtes qui flottent, suspendues comme des anges,
pales dans leur église
Trop petites, trop grandes, trop,
qui ne se font plus
Elle tire comme sur des paquets
mal mis
.
 Passé  ainsi, le peigne démêleur des moments
s’égare
et s’éteint,
libre et sans prise,
sans grand-chose finalement
 
 Il arrive de se reprendre
et de repriser les moments. 

Valerie Harkness (inédit​)
​
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ISMAËL SAVADOGO

3/11/2019

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Trop resserrés sont les jours
et les dates du calendrier.
 
Alors ne marche pas trop vite
en sortant de la maison.
 
Il ne pleut plus peut-être dans l’image,
mais attends d’être sûr
d’aller d’un pas de retour dans la rue.

Ismaël Savadogo (Extrait de "Au milieu de la nuit' - inédit) ​
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Reno Bistan

2/13/2019

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Gênes j’aime, Gênes j’aime pas.

Gênes j’aime, Gênes j’aime pas. Gênes double. J’ai nova. J’ai de nouveau des trucs qui vont pas, des trucs qui me dévorent d’un coup et puis je les digère. Je ne peux vivre là et puis je veux rester. Rester même plus longtemps que prévu.
D’abord j’ai port du peur, peur du port. Odeurs, vue sur les porte-containers, ces grues qui me ramènent à des images angoissantes de Guerre des Mondes. Je crois percevoir un smog qui nous menace. Vilains veleni  réels ou imaginaires ? Comment bloquer sur des trucs ? N’ouvre pas la bouche, ne respire pas, l’air est contaminé. Mais du délire. J’ai entendu un enfant tousser, et puis un autre, et un adulte aussi. Ce doit être ça. Renato l’ansioso. J’ai les oreilles bouchées.
Côté pile, qu’elle est belle la ville. Voici le port, les montagnes et les bateaux.
Côté face, même image dans le crépuscule. C’est ici que la marchandise mondialisée est vomie dans la bouche de l’occident.
Reno Bistan - inédit
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PAUL RODDIE

2/1/2019

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Après les fêtes de fin d'année
 
Une rangée de pins et sapins
voile un ciel crevé
de cendre et d'azur
 
Une feuille s'agrippe à une branche
le crépuscule se liquéfie
et janvier inonde de lumière
comme seul janvier sait le faire
les rues et les avenues

Les ultimes lueurs du jour
brillent sur l'écorce obscure
lumière fluide, noirceur liquide
les troncs tous semblent condenser
la nuit environnante
 
Dans une poussée 
de panique impalpable
les arbres à l'unisson
se ploient et se plient
se tordent puis se dressent
se prolongent, se propulsent
 
en haut, en haut
dans la nuit aveugle-née
 
Paul Roddie
(Le ravisseur du monde / Taking the world by storm - L'Harmattan
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Marcelle Kaprowicz

1/13/2019

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L'île
 
 Comme une femme belle et lasse
dans le pollen du souvenir
 
Tout autour
une odeur de rancunes
Les remords flairent
les entrailles du temps
 
Tu es le bourreau pendu
au gibet de ses crimes
 
Mais dans le roulis des songes
dans ton sommeil tiède
tu es une pluie de soleil
 
Oh mon île
Tessons de tes yeux
et sanglot de ta pierre
 
Vois comme la nuit
sur ton sommeil invente le soleil
 
Marcelle Kasprowicz
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sandrine daraut

12/17/2018

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Après le poème coréen sijo de Hwang Jini qui a fait la Une la semaine dernière (à retrouver dans le Blog De Valérie, voici un avant-goût du travail poétique de Sandrine Daraut qui s'inspire des haïkus japonais.  Sandrine rejoindra les poètes Dailleurs d'ici quelques semaines. 

.....
Entre avril et août 
toute frêle fleur des champs 
ta bouche écarlate 
coque lit Colette t'aime 
un coup de vent à-propos
... 

Extrait de "Ma liber-thé"
Sandrine Daraut 

​
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Hwang Jini

11/29/2018

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 La poésie coréenne - l'art du sujo

Je coupe en deux la longue nuit de novembre

Glisse une moitié sous la couverture printanière
Quand il viendra, je la déroulerai pouce après pouce, pour rendre la nuit plus longue 


Je coupe en deux la longue nuit de novembre
Glisse une moitié sous la couverture printanière
Quand il viendra, je la déroulerai pouce après pouce, pour rendre la nuit plus longue 


Hwang Jini
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khalid al morabethi

11/19/2018

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​Né. Ça prend une forme. Tendre Attend Satan. Tu es. Pas pareil. Dans mon sens. D’un autre soleil. Et. Le triangle. Libre. Traversant. La mémoire. Construite ailleurs comme. Une personne derrière ma langue. Disait le bébé Sanglier. 

Tu n’as pas eu peur de l’obscurité. Depuis le commencement. Depuis. Il faisait jour. Et tu as des cornes. Les vitres n’existent pas. 

Une question. Bientôt. Tu m’étrangleras. Au nom de l’amitié. Mais. Ne fallait-il pas y penser il y a une éternité ? Vers 1994. 

Et tu as des milliers de cadavres de poissons. Ensuite. Mortes. Qui sortent de ta bouche. Ensuite. Il faisait un temps. Ensuite. Il faisait nuit.

Mon attitude. Attend Satan tendre. Tu souris quand je mâche une bête. La manière. Sans aucune raison. Et le temps. Et tu me prends par la gorge. Né. Les nerfs pèsent. Et tu me prends par l’insecte. Et je fais des mouvements. Pour qu’on se calme. Pour que ça prend une forme. 

Là. Et la pluie. N’est qu’une imagination. Dans mon sens. Je vais bien. Casse moi les jambes. Et les bras. Et le cou. Et dis que je suis le mal. C’est beau. Terrible. Le rôle bientôt joué par l’un de nos deux. 

Pourtant. Le petit-déjeuner. Tu manges. Mais. Oui. Je n’ai jamais eu faim. Ton estomac avait vidé le sens. 

Je commence bien la journée. Satan attend le temps tendre. Je comprends. Nous arrivons. J’ai le choix. Tu as ton troisième doigt. Tu marches sur l’eau. C’est au ralenti. Je marche sur la route. Puis. Tu as une belle voix. Je comprends. Tu touches mon visage. Merci. Et tu souris. Bravo. 

Ça va. Né. Je vois un œil.  Nous allons prendre une forme. Ça va. Né. Je vois un œil. Nous allons prendre une forme. Dans toute la main. Né. Tous dans la main. 

Et puis. Je fais des exercices. Sortes de mouvements. Sortes de réchauffements. Et tu te rends compte. Je suis Né. 

Et puis. Je fais des exercices. Je suis né. Je touche le triangle. Le nôtre. Il reste en face. Au milieu. Toujours au milieu. 

Et j’attends le temps tendre.  
 
Khalid EL Morabethi

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    Juin 2016


    Qui parle de nous ?


    C’est Claude Vercey dans Decharge (la revue) qui parle de nous. 


    Allez-y: http://www.dechargelarevue.com/De-Leeds-et-d-Ailleurs.html


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