Les archives de D'ailleurs Poésie
  • Accueil
  • New Page
  • Blog
    • Blog De Valérie
    • Chat!
  • Nos poètes D'Ailleurs
    • Nos poètes D'Ailleurs >
      • Mireille Disdero
      • Francois Olegue
      • Anna Jouy
      • Christian Garaud
      • Gary Klang
      • Marcelle Kasprowicz
      • Khalid EL Morabethi
      • François Coudray
      • Ismaël Savadago
      • Luminitza C Tigirlas
      • Serge Marcel Roche
      • Sabine Huynh
      • Aline Shem Tov
      • Carolyne Cannella
      • Fabienne Roitel
      • Florent Toniello
      • XAVIER MONBOULOU
      • Phil Kieffer
      • Majead At’Mahel
      • Paul Roddie
      • Majead At’Mahel
      • SANDRINE DARAUT
      • RENO BISTAN
      • CLAUDE LUEZIOR
      • BARBARA LE-MOENE
      • MARTIN PAYETTE
      • Benoit Jeantet
      • Katia Bouchoueva
  • Chroniques
    • Chroniques de Valérie Canat de Chizy
    • Lectures d'Anna Jouy
    • BILLETS DE FLORENT TONIELLO
    • Christian Garaud
    • Textes traduits(Cliquez moi) >
      • Oz Hardwick
  • Revues
  • Untitled

Le Blog D’Ailleurs

Paragraph. Cliquer ici pour modifier.

Majead At’Mahel

11/14/2018

0 Comments

 


Chronique d’un vide ordinaire

Vivre d’absence
et crever de solitude
tout habitués que nous sommes
à cette cruelle routine qui collent aux basques
comme si gagner sa vie
pouvait remplir le trou du déficit intérieur
alors
nous inventons un tas de trucs et astuces
pour noyer l’être dans le bruit et l’agressivité
la fuite et l’indifférence...

Quand nos apparences sont menacées
on fait des mains et des pieds pour les sauver

La souffrance mijote dans les cœurs en ébullition
L’homme sait parfaitement cuisiner son malheur


 Majead At’Mahel
0 Comments

ismaël savadogo

10/26/2018

0 Comments

 
On n’a pas assez été aujourd’hui
quand c’était aujourd’hui.
 
De ce fait on cherche
dans l’éclairage éventuel d’une page un entretien.
 
On est, puisqu’il fallait aussi
se rappeler qu’on écrit,
d’une certaine manière ainsi appuyé à ce non.
 
            Si tu n’as pas sommeil
            ton insomnie devient la première figure identifiable
            au milieu de la nuit.

Extrait du dernier recueil d'Ismaël Savadago
0 Comments

marcel

10/20/2018

0 Comments

 
​J’aimerais vous parler d’un poète que je connais mais qui n’est pas « d’ailleurs ». Alors je me contenterai de citer certains de ses vers puisqu’il me les a envoyés pour les partager avec moi (et pourquoi pas, avec les lecteurs de Dailleurspoésie). Il écrit depuis plus d’un demi siècle des textes de toutes sortes qui pour certains forment des recueils pour d’autres seront lus à l’occasion d’un dîner ou d’un anniversaire dans le village où il réside.
 
Marcel n’a rien perdu de sa verve. Il nous régale avec sa Conférence sur le Haricot de traits d’humour bien lancés :
 
Le HARICOT est le seul légume qui peut être associé à la politique, il forme à lui seul 3 forces connues à ce jour :  -les ROUGES, les BLANCS, les VERTS…
 
Il parle de tout.  Sur le  vieillissement, il écrit à l’occasion de l’anniversaire d’une amie:
 
Vieillir n’est point salutaire
Que nenni disait une mamie
…
 
J’aurai mille choses à raconter
 
Et il en raconte des choses, Marcel.
Sur son village :
 
Le village nonchalant
Dessine au bord de la Sorgues
Sa ceinture de remparts
A moitié écroulés
 
Sur les choses et le matérialisme :
 
Marcher sans souci
..
Pouvoir se passer
Du plus nécessaire
 
Sur le temps  qui passe :
 
Le silence nous fait peur
Nous sommes faits pour entendre
 
Nous sommes faits pour entendre et partager. C’est bien cela, le message de Marcel Arrué. Merci Marcel. 
0 Comments

khalid morabethi

10/4/2018

0 Comments

 
Bonjour Laura

Dans la petite maison dans la prairie le vieil enfant trouve que Moby Dick pourrait se trouver dans un autre univers ou une autre partie de l’univers

Dans la petite maison dans la prairie le vieil enfant dit bonjour aux hommes au fils de l’homme aux fantômes au jeune homme à la pomme

Dans la petite maison dans la prairie le vieil enfant joue avec un demi-dieu et pense qu’il est roux et que tous les roux sont des descendants de demi-dieux

Dans la petite maison dans la prairie trois papillons font trois papillons font des rats font des hiboux font un herbivore adopté

Dans la petite maison dans la prairie le vieil enfant pense que le temps est maigre que sa vieille mère est maigre qu’Arthur Rimbaud est maigre que son chat est maigre

Dans la petite maison dans la prairie le vieil enfant joue avec une minuscule ombre et pense que le cosmos est dans l’estomac d’une grande vache jaune et que tous les grands-pères toutes les autres ombres tous les anciens soldats revenus du Vietnam le savent.

...
0 Comments

ANNA JOUY

9/5/2018

0 Comments

 
C'est l'heure de la pesée du ciel. Vingt grammes de moineau pour des tonnes d'averses. Je m'y prends ainsi: dans le noir de mon oeil, je mets le leurre d'un rêve. Le ciel appâté entre sous les paupières. Je referme aussitôt, je serre le lacet. Ça me fait deux valises pesantes.

Le reste est affaire de soustractions. Parfois par malice, je ne me déduis pas. Je feinte le nuage. J'appelle ça un jour d'humain, c'est-à-dire de Terre à terre, de ce corps de sable à ce jardin immense.



 (Extrait du recueil Une pesée de ciel  aux Editions Alcyone, 2018)
​
0 Comments

Valerie Harkness

7/18/2018

0 Comments

 
AUTOMNE LOINTAIN


Les feuilles se sont tournées,
Dociles comme les lettres
Qui s’ouvrent,
Se lisent et se dévorent


Derrière elles se laissent tomber,


Les chuchotements d’un lecteur
Et ses lèvres
Glissant
Sur la pointe du temps
Le grignotant
Un peu, beaucoup
Tout doucement
​

Et puis
Le calme.

 (Extrait du recueil Qui dirait tout à paraître aux Editions Henry en automne 2018)

​
0 Comments

Luminitza C. Tigirlas

7/3/2018

0 Comments

 

​i. m. Annie Abellaneda
 
Sœur par une langue de feuillages
Pourquoi es-tu silence
au-dessus de l’ombrage d’ici ?
 
Nous suivons la huppe fasciée
sur la même allée au Bois de Feuilly
 
Un castanea hâtif éploie ses chatons
vers les frémis du saule
 
Les sèves s’exfiltrent des mots esseulés
Ta voix entend muer                la mémoire
 
Le bouleau s’écaille à l’os d’été
À mes pieds — averse de lumière  
Puis-je fouler ce don ? Mon corps l’évite
 
Du vol — vertige de voyelles— j’écoute
: le Bois m’appelle       ah-ah-ah nous…
En Feuilly        En Feuillu        En langues
 
 
​
0 Comments

Phil Kieffer sur la mer

6/25/2018

0 Comments

 
Tirer des bordées
Pour rejoindre les rives de la pensée
S’éloigner du rivage
Sans s’en être aperçu de son cerveau en mode lavage
Trop pressé 
Pour s’arrêter sur des lapalissades   contraignantes
Trop ennuyé
Pour prêter quelques secondes de son attention à des feignantes
Trop ignorantes
Pour s’interroger sur les médiations et méditations enseignantes
Trop moralisatrices
Pour s’emporter il fait trop tard et trop tord 
Trop accaparé 
Pour s’éloigner des terres flemmes
Trop, car débordé.
Par la vie trop sous perfusions astreintes
Trop enclin et déclin par l’essoreuse broyeuse
Par malaxage
Danger 
Réveille-toi ou crève en toi! 
Parce que sur l’autre bord, il fait beau, tout beau !

Phil Kieffer
​
0 Comments

ANNA JOUY ET SON CHAT-MOTS

6/14/2018

0 Comments

 
Cela va sans dire, mon chat parle. Il a choisi pour ce faire, le chant des voyelles si reines.
Ondulation de vagues, une âme dormant dessus.
Radeau- rat dos, pour un chat c'est largo sur la mer des mots.
Il embroche les sons d'un r entendu, ronron de fer, féru de sons.
Il parle le « verlaine » de l'extase, dialecte sans phrases des poilus, la langue bien pendue d'un sourire moustachu.
J'écoute son coeur qui souffle des poèmes, quand passe l'heure des songes bohèmes.
Certaines fois il délire,  se prend les crocs dans des consonnes. Il monte à la lune, il barytonne. Il approche du génie, je crois qu'il parle l'homme.
Puis, il retombe en soupirs, la langue aux babines. Son discours bien léché, il roule de l'échine
et s'endort muet.
Cela va sans dire, mon chat parle. Il « maoule », il roucoule. Il a du répondant, nous conversons,
sa bouche et mon oreille. Je suis son étrangère, ses syllabes essentielles.
Il m'aime tant quand je l'épèle.

Anna Jouy
0 Comments

MARCELLE KASPROWICZ

5/16/2018

0 Comments

 
Neither fish nor fowl - Ni poisson ni volaille

Tôt le matin
je suis sur la table d'opération
Le sang pénètre goutte à goutte


C'est étrange d'être perfusée
avec une autre langue
une nouvelle culture
un réglage des précédentes


De temps en temps
je me retrouve sur la table
pour une autre perfusion
une autre langue
un réglage des précédentes


Il y a un déséquilibre d'humeurs
qu'ils ne semblent pouvoir corriger
un excédant peut-être
Comme les vieux charlatans
on parle de saignées
​
(...)
0 Comments
<<Previous
Forward>>
    Picture
    Juin 2016


    Qui parle de nous ?


    C’est Claude Vercey dans Decharge (la revue) qui parle de nous. 


    Allez-y: http://www.dechargelarevue.com/De-Leeds-et-d-Ailleurs.html


    RSS Feed


    Website by Susie Harkness
Proudly powered by Weebly
  • Accueil
  • New Page
  • Blog
    • Blog De Valérie
    • Chat!
  • Nos poètes D'Ailleurs
    • Nos poètes D'Ailleurs >
      • Mireille Disdero
      • Francois Olegue
      • Anna Jouy
      • Christian Garaud
      • Gary Klang
      • Marcelle Kasprowicz
      • Khalid EL Morabethi
      • François Coudray
      • Ismaël Savadago
      • Luminitza C Tigirlas
      • Serge Marcel Roche
      • Sabine Huynh
      • Aline Shem Tov
      • Carolyne Cannella
      • Fabienne Roitel
      • Florent Toniello
      • XAVIER MONBOULOU
      • Phil Kieffer
      • Majead At’Mahel
      • Paul Roddie
      • Majead At’Mahel
      • SANDRINE DARAUT
      • RENO BISTAN
      • CLAUDE LUEZIOR
      • BARBARA LE-MOENE
      • MARTIN PAYETTE
      • Benoit Jeantet
      • Katia Bouchoueva
  • Chroniques
    • Chroniques de Valérie Canat de Chizy
    • Lectures d'Anna Jouy
    • BILLETS DE FLORENT TONIELLO
    • Christian Garaud
    • Textes traduits(Cliquez moi) >
      • Oz Hardwick
  • Revues
  • Untitled